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LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

 

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Totalement enclavée si l’on excepte quelques kilomètres de côtes en bordure de l’océan Atlantique, la République démocratique du Congo est limitée à l’ouest par l’enclave angolaise de Cabinda et la République populaire du Congo, au nord par la République Centrafricaine et le Soudan, à l’est par l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie, et au sud par la Zambie et l’Angola. Sa superficie est de 2.344.932 km². En Afrique, seuls le Soudan et l'Algérie sont plus étendus que la République démocratique du Congo. Environ 33 fois plus grand que le Bénélux et quatre fois plus que la France, son territoire se déploie entre 5°30' de latitude Nord et 13°50' de latitude sud, un tiers en étant situé au nord de l’équateur. En longitude est de Greenwich, il va de 12°15' à 31°15'.

A l'est, la frontière suit l'axe tectonique des grands lacs sur une longueur de 1.400 km dans une direction à peu près nord-sud. Avec l'Ouganda, la limite est marquée par le lac Albert, la Semliki, le Ruwenzori et le lac Edouard; avec le Rwanda par le lac Kivu, avec le Burundi par le Ruzizi et le nord du lac Tanganyika; avec la Tanzanie par les 600 km du lac Tanganyika; enfin avec la Zambie par le lac Moéro et le Luapula. Avec l'Angola, la limite géographique et ethnique est particulièrement mal caractérise, le cours du Kasaï sur 400 km, une ligne suivant à peu près le 8ème parallèle qui joint le Kasaï au Kwango, le cours du Kwango sur 300 km, et enfin le parallèle de Matadi rejoignant l'estuaire du fleuve Congo; toutes ces lignes coupent en deux des ethnies bien caractérisées comme les Luanda, les Tschokwé et les Kongo. Au nord de l'estuaire, le territoire congolais dispose d'une quarantaine de kilomètres de côte atlantique. La frontière longe ensuite l'enclave de Cabinda, puis la crête du bassin du Congo et du Kwilou Niari pour aboutir à Manyanga, à 150 km en aval du Pool Malebo. Le pays est occupé en grande partie par le bassin du Congo et de ses affluents. Après avoir pris sa source dans le sud-est du pays, le fleuve Congo décrit une large courbe de quelque 7 400 kilomètres de long avant de se jeter dans l’Atlantique. Il draine la plus vaste dépression d’Afrique centrale, une région en majorité recouverte par des forêts tropicales encore relativement inexplorées. Navigable sur de grandes distances, le Congo joue un rôle essentiel dans le trafic des gens et des marchandises. C’est le cours d’eau le plus long d’Afrique après le Nil.

La République démocratique du Congo peut être divisé en quatre grandes zones géographiques. Plutôt étroite, la plaine côtière est formée par l’estuaire du Congo et les terres alluviales déposées par ce fleuve, le deuxième d’Afrique par la longueur. L’énorme territoire congolais ne communique avec l’océan Atlantique que par cet étroit couloir d’à peu près 40 kilomètres de large. Cette zone s’élève progressivement vers l’est. Sur le plan géologique, on note une prédominance de roches gréseuses et calcaires. Elles ont été abandonnées par la mer.

Avec un diamètre d’environ 1 500 kilomètres, le bassin du Congo constitue de loin la partie la plus vaste du pays. L’altitude moyenne y avoisine 400 mètres. Le fleuve et ses tributaires en ont à peine entaillé le sol et, par conséquent, ils sortent régulièrement de leur lit. De vastes marécages se sont formés aux abords du confluent du Congo et de l’Oubangui ainsi qu’à proximité des lacs Mayi-Ndombé et Tumba. Ces deux lacs sont des vestiges de l’époque où le bassin du Congo était une mer intérieure.

Cette deuxième zone géographique est bordée au sud-est par des plateaux dont les paliers successifs occupent la totalité de la province du Katanga. Les nombreuses failles qui fendent le plateau du Lualaba (nom donné au fleuve Congo près de sa source),abritent certaines , des gisements de cuivre, d’étain, de cobalt et d’uranium, d’autres des réserves d’or et de diamant. Au nord, le bassin du Congo est limité par les plateaux qui le séparent du bassin du Nil. Les lacs qui s’étirent le long de la frontière nord-est du pays appartiennent au bassin du Nil Blanc. Les hautes chaînes volcaniques (monts Mitumba) qui se dressent à l’est constituent une ligne de démarcation naturelle.

Le Ruwenzori est un massif volcanique, lui aussi, qui culmine à 5 119 mètres au pic Marguerite. Les monts Virunga (4 507 mètres au Karisimbi) sont un autre système d’origine volcanique. Un peu plus au sud, l’immense lac Tanganyika, le plus profond du monde après le lac Baïkal, forme frontière avec la Tanzanie.

POPULATION

De 13,5 millions en 1958, la population congolaise est passée à 24 millions en 1980 et s'estime à 42,1 millions d'habitants en 1995 dont près de 4,8 millions vivraient dans la seule ville de Kinshasa, la capitale du pays. Ces estimations ont comme base le recensement démographique de 1984 qui a chiffré la population congolaise à 30,7 millions d'habitants. Le taux annuel de croissance est de l'ordre de 3,1 %. La population congolaise se caractérise par une extrème jeunesse.

En effet, en 1984, selon l'INS, 58,9 % de cette population était constitués de personnes de moins de 20 ans. Du point de vue de la répartition de la population par milieu de résidence, les données de 1984 indiquent qu'environ 70 % de la population congolaise vivent en milieu rural contre près de 30 % dans les villes. La répartition géographique de la population est inégale. En effet, à part quelques poches de peuplement allant du Kwilu au Kasaï et les régions montagneuses de l'Est, le reste du territoire est sous-peuplé avec une densité de loin inférieure à la moyenne nationale estimée en 1984 à 13 hab/km².

   

 

 

 

 

 

 

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